dimanche 1 décembre 2013
Je propose LA JOIE pour évangéliser
samedi 2 novembre 2013
Mon Credo
Pour moi l’Église c’est le peuple des croyants dirigé par les apôtres eux mêmes, désignés par le Chhrist de génération en génération.
Je vis ma foi en me penchant vers les plus démunis, vers les souffrants. En leur apportant une aide qui, sans la foi, ne me viendrait jamais à l'idée. J'aime être déstabilisé. À l'image de Saint-François, embrasser un lépreux, côtoyer la misère pour mieux voir la grandeur de l'amour de Dieu. En priant, en me joignant à d'autres croyants, car plus on est de gens à prier pour la même chose, plus cette prière soufflera le changement voulu. Et finalement, je vis ma foi en participant à l'Eucharistie, pain de vie qui nourrit ma foi et me donne la force de continuer, de persévérer.
vendredi 16 août 2013
Intelligent design? (!)
Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais et je raisonnais en enfant. Une fois devenu homme, je me suis défait de ce qui est propre à l’enfant. (1 Corinthiens 13:11)
Des fois je regarde chanceler ma fille qui commence à se tenir sur ses jambes et je me dis: "elle va tomber dans quelques secondes, elle va se casser la figure..." Pourquoi je n'interviens pas? Parce que je sais que le danger auquel elle fait face est minime. Elle va, bien sûr, se faire mal, pleurer de douleur et de désespoir. Elle va tendre les bras en espérant que je vienne la consoler, la secourir. Et je vais la prendre en rigolant, en trouvant sa réaction exagérée compte tenu du fait qu'elle n'a rien de cassé. Pourtant, sa douleur est réelle, son besoin d'être consolée est urgent. Mais dans l'ensemble de ce que je connais de la vie, je sais que ce n'est rien. Faut la voir pleurer de désespoir quand ma femme la dépose sur le plancher pendant qu'elle prépare le repas. C'est comme si elle l'avait abandonnée! Ma fille se sent seule, elle ne voit pas le moment (voire le jour, l'année!) où sa maman la reprendra dans ses bras. Pourtant, sa maman n'est qu'à quelques pas d'elle! Nous avons essayé d'éliminer tous les risques pour elle: barrières devant les escaliers, "couvercles" devant les prises électriques, etc. Pourtant, nous savons qu'elle n'est pas à l'abri des accidents. Nous avons beau lui répéter: "Ne mets pas ça dans ta bouche", nous savons bien qu'elle peut toujours s'étouffer avec un rien: bout de ficelle, bouchon de bouteille d'eau tombé, etc. S'il lui arrivait un accident, serions-nous responsable d'avoir mis un bout de ficelle sur son chemin? Malheureusement, nous avons beau vouloir lui donner un environnement sécuritaire, rien ne sera parfait. Il nous faut être vigilants.
Il faut cesser de raisonner comme des enfants. Il faut apprendre à faire confiance à notre papa là-haut qui sait toute chose et nous dit de lui faire confiance. Que notre douleur et nos souffrances sont bien minimes par rapport au bien-être qu'il nous promet. La foi, c'est ça. C'est espérer, avoir confiance que ce que je vois n'est qu'une partie d'une réalité beaucoup plus vaste et profonde que ce que je peux imaginer. C'est essayer d'être dans cette joie parfaite, maintenant.
samedi 13 avril 2013
Fête des Pères 2012
samedi 16 mars 2013
Va et ne pèche plus
Dieu lui donne et lui offre ainsi un retour à la vie. Pour moi, c'est ici que la nouvelle vie de ce couple adultère commence. Je les vois, elle rentrant à la maison, pleine de regret mais pleine de joie. Je pense à son mari, cocufié. Et lui, comment réagira-t-il à cet événement? Saura-t-il pardonner à sa femme aussi facilement que l'a fait Jésus? Pour Jésus, c'est facile: c'est le Bon Dieu en personne. Mais cet homme devra apprendre à refaire confiance. Il devra remettre l'amour au centre de son couple. La femme adultère devra retrouver cet amour perdu. Elle devra mettre une croix sur son désir de l'autre homme. Cet autre homme qui lui, n'a pas été condamné car dans la loi Juive, s'il n'est pas marié à ce moment il n'a rien à se reprocher.
Jésus, à l'image de son Père, n'est qu'amour, pardon et rédemption. Il place l'amour au centre de notre vie. En allant à sa rencontre il nous donne une vie nouvelle.
Je lis ça, et je me dis que grâce à mon baptême, j'ai l'opportunité de faire de mes manquements une semence pour l'amour. Je vous rappelle que je suis marié et père de 2 petites filles. Les occasions sont nombreuses pour me renouveler...
jeudi 14 mars 2013
Grande Joie!
vendredi 8 mars 2013
Victimes de prêtres pédophiles
L'expression me rend mal à l'aise. Un pédophile est un adulte ayant, ou tentant d'avoir une relation ou des contacts sexuels avec un enfant pré-pubère. Ce comportement déviant est généralement posé par un adulte en qui les parents de l'enfant mettent leur confiance. Or, a-t-on déjà entendu parler d'une association promouvant les intérêts de victimes de "professeurs pédophiles"? Ou de médecins pédophiles?
Je peux comprendre (et j'exige) que l'on demande à nos prêtres d'avoir un sens moral plus élevé que la moyenne des ours. Ces gestes sont inacceptables de la part de n'importe quel membre de la société. Que demanderait-on à un gouvernement qui apprendrait qu'un de ses membres avait commis un acte ignoble? J'imagine que ce gouvernement demanderait immédiatement à son ministre de se retirer, de démissionner. N'est-ce pas ce qu'a fait le cardinal Ouellet dans le cas du cardinal O'Brien?
Je n'accepterai jamais que l'Eglise tente de camoufler les actes ignobles d'un membre du clergé. Je m'attends à ce qu'elle encourage ce membre à faire face à la justice. Je m'attendrais même à ce que le citoyen membre du clergé dénonce à la police un collègue déviant. Mais je n'aime pas l'expression "victimes de prêtres pédophiles". Victime de pédophilie, ok. Mais on ne peut associer l'occupation "professionnelle", ou dans ce cas vocationnelle, à la pédophilie. Je trouve cela injuste pour tous les membres du clergé.
mercredi 6 mars 2013
Réponse à Patrick Lagacé
Voici un homme totalement divorcé du réel, tel qu'il se vit au XXIe siècle au Québec. Je vous répondrai par un extrait de la lettre de Saint Paul aux romains: « [...] Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait. » (Rom 12, 1-2)
Voici un membre haut placé d'un Vatican qui pourfend les homosexuels et le mariage entre personnes du même sexe. Encore une fois, vous demandez à une Église, dont vous ne faites pas partie de reconnaître le mariage homosexuel. L'Église ne s'oppose pas au mariage civil, mais le mariage entre deux personnes du même sexe ne cadre pas dans la mission du mariage catholique, qui est de donner des fruits (entendre des enfants). Ce membre de haut rang aurait manoeuvré en coulisse pour écarter un cardinal écossais accusé d'inconduite sexuelle... Auriez-vous préféré qu'il le garde dans la curie...? Je ne comprends pas la logique d'accuser le cardinal d'avoir fait son travail. Alors que son propre frère a été reconnu coupable d'actes de pédophilie. Où est le lien?
Bref, Mgr Ouellet, maintenant qu'il est papabile, est un sujet encore plus fascinant à interviewer. Il pourrait devenir le chef des catholiques du monde entier. Ses vues pourraient avoir un effet sur des millions de personnes.
Pour toutes ces raisons, j'ai haï l'entrevue de Céline Galipeau, chef d'antenne du Téléjournal, avec Ouellet, lundi soir. Quand on prend la peine de mentionner que plus d'une centaine de médias désiraient une entrevue avec lui, quand on n'a que 23 questions à lui poser, c'est du gaspillage que de ne pas le décoiffer un peu avec des questions qui dérangent.
J'ai beau relire les 23 questions de Galipeau, je n'en vois que des mièvres et des tièdes. La plus difficile fut probablement: «Le prochain pape va avoir de gros défis devant lui, qu'on pense à tous ces scandales sexuels, aux problèmes qu'il semble y avoir au Vatican, on a vu ces allégations de scandales financiers, sexuels... C'est énorme quand même, non?»
Wow, tu parles d'une question qui tue, toi.
Mais il est vrai que Céline Galipeau a abordé avec Ouellet ce qu'elle a elle-même qualifié de «question sociale»...
En entendant «question sociale», je m'attendais à une question sur les vues de l'Église touchant l'ordination des femmes, En quoi en avez-vous à cirer que des femmes soient ordonnées prêtres? Vous dites ne pas être Catholique! le droit à l'avortement, la fin de la condamnation de l'homosexualité, le port du condom...
Non. Rien, absolument rien de cela.
À ce moment-là, j'ai échappé un juron référant à cette petite armoire qui abrite le ciboire. À ce moment-là, j'ai compris pourquoi Ouellet n'a jamais perdu son sourire béat.
Vraiment, Céline? De toutes les «questions sociales» qu'on puisse lancer à la gueule du peut-être futur pape, celle qui vous sautait aux yeux comme étant la plus pertinente était la «brûlante» question du remariage des catholiques?
Puis-je rappeler que le journalisme est à peu près incompatible avec la génuflexion? L'entrevue a été à ce point mièvre que j'ai demandé à Radio-Canada si le cardinal Ouellet avait exigé de ne pas se faire poser certaines questions comme condition préalable à l'entrevue. Réponse: non.
Eh bien... c'est pire!
Il ne manque pourtant pas de bons interviewers à la société d'État. Je pense à Anne-Marie Dussault, par exemple. Mais être lecteur, ou lectrice de nouvelles, ça ne fait pas de soi un bon interviewer. Même si on vous affuble du titre pompeux de «chef d'antenne».
Quand Mme Galipeau a hérité en permanence du poste de chef d'antenne du Téléjournal, sa nomination a été accueillie comme une avancée pour les femmes. Et c'est une avancée, en effet. J'en suis.
Mais c'est ici que le bât blesse: plusieurs des positions arriérées de l'Église catholique touchent les femmes au premier chef. Surtout dans des pays en voie de développement, où les diktats de l'Église ont encore beaucoup de poids. L'avortement, la contraception: ce sont les femmes qui écopent quand les intégristes comme Ouellet et ses sbires imposent leurs vues sur ces sujets. Et là, une femme a la chance d'interviewer un obscurantiste comme Ouellet, un obscurantiste qui pourrait fort bien devenir pape, et elle lui demande quoi?
Elle lui demande s'il était ému quand il a vu le pape quitter le Vatican. Elle lui demande si c'est la fin des pontificats à vie. Elle lui demande s'il tweete.
Tab...
Vous avez bien l'air d'un intégriste vous-même. Il ne semble pas y avoir beaucoup de place pour la nuance dans votre discours. Votre fermeture à l'égard de l'Église est inquiétante.
Puis-je me permettre de vous dire, pour finir, que Jésus et son Père, Dieu lui-même, vous aime? Il vous pardonne votre manque d'ouverture et les Catholiques aussi, vous pardonnent. Comme j'aimerais avoir un débat sain avec vous! Mais pour cela, il faudrait que vous reconnaissiez l'existence de Dieu.