mercredi 28 septembre 2016

Merci mon Dieu pour tous ces missionnaires de Montréal!

Hier soir, j'ai eu la joie de participer à la rencontre de lancement de l'année pastorale de la Mission Jeunesse du diocèse de Montréal . Je mets l'emphase sur le mot joie, car c'en fut toute une de rencontrer autant de chrétiens ayant le feu ardent de faire connaître Jésus aux jeunes de 0 à 35 ans! (D'ailleurs, si une petite chose m'a bien attristée, ce fut de réaliser que très prochainement, je ne serai officiellement plus considéré comme un "jeune"...). J'ai entendu hier que plus de 300 organismes, communautés, fraternités et paroisses sont dévouées à cette mission. Toutes les personnes avec qui j'ai eu le bonheur sincère de discuter m'ont parues aimer le Christ autant, sinon plus que moi. Je n'ai rencontré personne de "blasé". 

Les échanges que nous avons eues nous a permis de tisser des liens grâce auxquels nous pourrons rejoindre plus de jeunes et diversifier notre offre. Car c'est une chose importante que j'ai retenue: si une année donnée nous avions 50 jeunes en parcours de foi, nous devrions avoir 50 jeunes l'année d'après impliqués dans des activités, en paroisse ou non. S'il ne nous reste que 10 jeunes l'année suivante de leur confirmation, c'est que notre offre missionnaire d'évangélisation souffre de diversité. Malheureusement, comme les paroisses manquent souvent de fonds et que l'évangélisation des jeunes est malheureusement loin d'être la priorité des conseils de fabrique (c'est une grave erreur de jugement), nous ne pouvons pas offrir 10 activités pour les jeunes. D'où l'intérêt de savoir ce qui se fait dans les paroisses voisines, afin de pouvoir orienter nos jeunes qui ne se retrouveraient pas dans les activités offertes dans notre propre paroisse.

On nous a également rappelé que, pour un jeune, les activités en paroisse ne sont pas et ne doivent pas être leur unique priorité. Les activités scolaires et parascolaires, familiales, sportives, amicales, etc sont toutes aussi importantes que les activités pastorales. Venant de l'organisation recevant son ministère directement de l'archevêque, l'avertissement vaut la peine d'être entendue! Comme nous aimerions que Jésus-Christ devienne une priorité pour ces jeunes! C'est pour cette raison que nous devons prendre garde de laisser cette liberté aux jeunes de ne pas devenir cette catégorie de bénévoles très répandus dans nos paroisses: les "tlm": Toujours Les Mêmes"... Ainsi, ils pourront à leur tour être les ambassadeurs du Christ dans leurs vies quotidiennes, dans leurs autres activités.

Finalement, j'ai été convaincu de l'importance des Journées Mondiales de la Jeunesse pour les jeunes qui y participent et pour l'avenir de notre Église. Je veux définitivement faire quelque chose pour qu'un groupe de mon secteur (ma paroisse et les paroisses voisines) se mette en route vers Panama en 2019!

Suite à cette rencontre, j'ai pensé que nous pourrions découvrir ensemble les organismes qui oeuvrent sur le territoire du diocèse de Montréal. Je ne me contenterai pas seulement de "copier-coller" leurs sites webs. Je vais aller à leur rencontre et vous présenter des articles uniques sur mon expérience vécue lors de cette rencontre. Petit à petit, ce blogue que j'ai créé il y a plusieurs années commence à s'imprégner d'une vision. Vous pourrez me suivre dans mon parcours de foi et je vous partagerai mes expériences de manière plus assidue. En espérant que ce témoignage donne envie à d'autres de faire fructifier ce don de la foi qu'ils ont reçu! J'espère que vous oserez partager les billets de ce blogue sur vos médias sociaux. Si vous avez envie de me contacter pour échanger, j'en serais ravi! Vous pouvez m'écrire en cliquant sur le lien qui est affiché sur mon blogue. 

Je vous laisse avec ce vidéo décrivant ce qu'est la Mission Jeunesse de Montréal:

mercredi 14 septembre 2016

Je deviens catéchète

Ma plus grande fille ayant maintenant atteint l'âge de 6 ans, elle peut désormais commencer son parcours de foi. Depuis qu'elle est dans le sein de sa mère que je lui promets de m'occuper de son parcours de foi.
Le Seigneur m'a préparé depuis ces 7 dernières années à devenir catéchète. Mon parcours n'a pas été un long fleuve tranquille. Durant ces années, je suis allé et venu, m'impliquant parfois beaucoup, et reculant souvent, me reclusant dans ma vie quotidienne de laïc, de père de famille, de travailleur, et délaissant ma communauté chrétienne et les activités que j'avais entamées. Je ne sais pas pourquoi je suis ainsi fait. Lorsque je fréquente moins l'Église, je perds petit à petit le goût de prier. Je parle souvent à Dieu, j'aime toujours autant Jésus, mais on dirait que j'ai moins envie de prier des chapelets, des prières toutes faites (des formules qui ont pourtant fait leurs preuves). Le dimanche, je vois l'heure de la messe arriver, je me dis que je devrais y aller. Puis j'entame une quelconque tâche domestique pour me rendre compte que l'heure est passée. Et ça recommence ainsi pendant plusieurs semaines. Je m'éloigne de ma communauté, de l'Église. Cela m'attriste. L'Eucharistie me manque. 

Puis, revient en moi ce souffle, cette inspiration. Lorsque je suis assez fatigué de me languir de ne pas avoir assez de courage pour reprendre ma vie communautaire chrétienne, je demande l'aide de Dieu pour "me botter le derrière". L'Esprit Saint m'envoie alors des invitations que je ne peux refuser. Je me joins alors à cette activité proposée par la divine providence avec d'abord un peu de honte d'avoir levé le pied, de m'être absenté depuis ces longues semaines. Puis l'entrain revient et la joie de prendre part au Corps du Christ emplit mon cœur. Je sens de nouveau que je rends à Dieu tout l'amour qu'Il a pour moi. 

Cette fois-ci, je m'engage pour un parcours qui durera un minimum de 4 ans. J'aurai le bonheur de vivre cette expérience en compagnie de ma grande fille d'amour. Nous vivrons ensemble une aventure de foi qui nous bénéficiera pour le reste de nos vies. Peut-être même que, si c'en est la volonté du Seigneur, ma filleule et son petit frère se joindront à nous. Nous nous apprêtons à entamer un pèlerinage qui ne peut nous amener qu'à souder davantage notre famille, à rencontrer des personnes, enfants et grands, extraordinaires. À poser des actions concrètes en réponse à Celui qui nous a aimés en premier. Ma fille de six ans a une soif de Dieu qui me ramène toujours à Lui. Quand elle me pose des questions ou qu'elle me demande de prier avec elle, ou encore de lui lire "des livres de Jésus", je pense que c'est le Seigneur Lui-même qui m'appelle. N'est-ce pas Lui qui nous a dit que lorsque nous faisons du bien aux plus petits, c'est à Lui que nous le faisons?

Je remercie le Seigneur de faire de moi ce qu'il fait, lorsque je veux bien Le laisser faire. Quand on dit "Oui" à Dieu, Il fait pour nous des merveilles. C'est le cœur plein de Joie et de gratitude que je vous prends à témoin pour Lui dire MERCI de ne pas se décourager de ma paresse et de me donner toujours de nouvelles opportunités de lui montrer que je l'aime de tout mon être et ainsi témoigner de tout le bien qu'il fait pour moi et pour tous ses enfants!

dimanche 1 décembre 2013

Je propose LA JOIE pour évangéliser

J'ai entendu dire qu'avant,  l'Église était le centre communautaire des paroisses . J'ai entendu dire qu'il fallait faire quelque chose...  J'ai entendu notre bien-aimé pape François nous dire qu'il fallait cesser d'être des Chrétiens de salon, qu'il faut désormais nous montrer au grand jour, être DANS le monde. 

Je veux mettre ma foi au service de ceux qui souffrent. À une époque où une charte des "valeurs Québecoises" nous pend au bout du nez, je constate que ces dites "valeurs Québecoises" sont, en fait, des valeurs chrétiennes. Je me suis rendu compte que ces valeurs chrétiennes sont partagées par d'autres personnes dans l’Église qui les amènent à poser des actions et qu'en nous mettant ensemble nous pouvions bâtir une société plus juste, plus sensible au spirituel. Je me promène de paroisse en paroisse pour appuyer des initiatives locales, pour faire partie d'organismes et aider des paroisses à continuer de témoigner que l'exemple du Christ est le chemin pour parvenir au bonheur et à la plénitude.

J'ai proposé à ma paroisse d'organiser un spectacle d'humour comme moyen de financement pour que nous ayons l'occasion d'emmener dans notre église des gens qui ne fréquentent pas nécessairement l'Église.  Je pense à mon frère, à mes cousins, cousines, vos petits-enfants... Je veux leur montrer que l'Église,  ce n'est pas uniquement que de venir à la messe. L'Église, c'est les gens, le peuple de Dieu uni dans Jésus. C'est la joie d'être ensemble, de partager et d'échanger nos intentions de prière.

Le spectacle d'humour sera donné par des jeunes humoristes professionnels qui sont diplômés de l'école nationale. Ce sera de l'humour propre...

J'ai fondé une entreprise qui se consacre à aider des gens qui aident des gens: www.gestiongaia.com  

https://www.facebook.com/events/408526292606141/


samedi 2 novembre 2013

Mon Credo

Je crois en Dieu, l'impulsion qui a donné vie à tout l'univers. Je crois en son Esprit vivant en chacun de nous et qui nous inspire et nous attire à l'Amour des autres, de soi et de la nature. Je crois en Jésus, l'Emmanuel, Dieu parmi nous, Dieu fait chair, signe de l'amour de Dieu pour les petits humains que nous sommes. Je crois qu'il a vécu et qu'il est mort à cause de la méchanceté des hommes. Qu'il est ressuscité quelques jours après (est-ce vraiment 3 ou 40, on s'en fout) et que nous ressusciterons à notre tour le jour venu pour connaître la Vraie Vie.
 
Je crois en l'Amour, la charité, la compassion, le pardon.
 
Pour moi l’Église c’est le peuple des croyants dirigé par les apôtres eux mêmes, désignés par le Chhrist de génération en génération.
 
Je vis ma foi en me penchant vers les plus démunis, vers les souffrants. En leur apportant une aide qui, sans la foi, ne me viendrait jamais à l'idée. J'aime être déstabilisé. À l'image de Saint-François, embrasser un lépreux, côtoyer la misère pour mieux voir la grandeur de l'amour de Dieu. En priant, en me joignant à d'autres croyants, car plus on est de gens à prier pour la même chose, plus cette prière soufflera le changement voulu. Et finalement, je vis ma foi en participant à l'Eucharistie, pain de vie qui nourrit ma foi et me donne la force de continuer, de persévérer.

vendredi 16 août 2013

Intelligent design? (!)



Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais et je raisonnais en enfant. Une fois devenu homme, je me suis défait de ce qui est propre à l’enfant. (1 Corinthiens 13:11)

Des fois je regarde chanceler ma fille qui commence à se tenir
sur ses jambes et je me dis: "elle va tomber dans quelques secondes, elle va se casser la figure..." Pourquoi je n'interviens pas? Parce que je sais que le danger auquel elle fait face est minime. Elle va, bien sûr, se faire mal, pleurer de douleur et de désespoir. Elle va tendre les bras en espérant que je vienne la consoler, la secourir. Et je vais la prendre en rigolant, en trouvant sa réaction exagérée compte tenu du fait qu'elle n'a rien de cassé. Pourtant, sa douleur est réelle, son besoin d'être consolée est urgent. Mais dans l'ensemble de ce que je connais de la vie, je sais que ce n'est rien. Faut la voir pleurer de désespoir quand ma femme la dépose sur le plancher pendant qu'elle prépare le repas. C'est comme si elle l'avait abandonnée! Ma fille se sent seule, elle ne voit pas le moment (voire le jour, l'année!) où sa maman la reprendra dans ses bras. Pourtant, sa maman n'est qu'à quelques pas d'elle! Nous avons essayé d'éliminer tous les risques pour elle: barrières devant les escaliers, "couvercles" devant les prises électriques, etc. Pourtant, nous savons qu'elle n'est pas à l'abri des accidents. Nous avons beau lui répéter: "Ne mets pas ça dans ta bouche", nous savons bien qu'elle peut toujours s'étouffer avec un rien: bout de ficelle, bouchon de bouteille d'eau tombé, etc. S'il lui arrivait un accident, serions-nous responsable d'avoir mis un bout de ficelle sur son chemin? Malheureusement, nous avons beau vouloir lui donner un environnement sécuritaire, rien ne sera parfait. Il nous faut être vigilants.

Il faut cesser de raisonner comme des enfants. Il faut apprendre à faire confiance à notre papa là-haut qui sait toute chose et nous dit de lui faire confiance. Que notre douleur et nos souffrances sont bien minimes par rapport au bien-être qu'il nous promet. La foi, c'est ça. C'est espérer, avoir confiance que ce que je vois n'est qu'une partie d'une réalité beaucoup plus vaste et profonde que ce que je peux imaginer. C'est essayer d'être dans cette joie parfaite, maintenant.

samedi 13 avril 2013

Fête des Pères 2012

Fête des Pères 2012

Paroisse St-Enfant-Jésus, Église Saint-Marcel

Quand Père Guy m'a demandé de faire un témoignage à la fête des pères, évidemment cela m'a gêné... De quoi allais-je bien pouvoir parler? Décrire ma vision de la paternité serait un peu trop long et difficile. En fait, ma vision est à construire puisque je n'ai que 2 ans d'expérience...

Je vais donc vous parler de Julie, de la joie que je ressens d'être son papa. Ce n'est pas parce que c'est ma fille, mais Julie est vraiment extraordinaire. Dès que j'ai entendu son petit cœur battre dans le ventre de Chantal, je suis tombé en amour avec elle. Mais c'est à sa naissance que j'ai compris le miracle de la vie! Ce petit trésor m'a fait comprendre, un peu, la grandeur de notre Dieu! Mon épouse Chantal et moi n'y étions que pour peu de choses dans la beauté et la perfection de cette enfant! Elle a son petit caractère bien à elle; elle déteste qu'on lui tienne les mains et ce, depuis le jour de sa naissance. Ce jour là, je croyais que mon cœur lâcherait , tellement le flux d'amour était intense! Je brûlais d'amour pour ma femme qui venait d'accomplir une tâche si importante que Dieu a jugé que seules les femmes pouvaient la supporter... Je brûlais d'amour pour mon enfant. Et je brûlais d'amour pour Dieu. C'est vraiment à ce moment là que je feu de ma foi a rejailli de ses cendres et que j'ai trouvé que je devais le remercier à tous les jours pour sa bonté envers moi et ma famille et pour lui rendre gloire pour sa toute-puissance. Je vois maintenant la perfection de son œuvre en toute chose en tous les humains.

Et je parle souvent de Jésus avec Julie. C'est beau de voir l'innocence et la pureté du cœur d'un enfant. Le soir avant de se coucher, elle fait son signe de croix et nous disons un Notre Père et un Je vous salue Marie. Elle la connaît presque par cœur, à seulement 2 ans! Quand on lui montre des photos de son baptême, elle nous dit que cette photo a été prise le jour où elle est devenue l'amie de Jésus. Elle en parle souvent et elle adore prier. Un ami très cher lui a récemment offert un petit livre sur Marie et je pense qu'elle le lit pratiquement à tous les jours. Elle adore venir à la messe pour prier le petit Jésus. Même si elle semble trouver la messe longue des fois, je suis sûr qu'elle vient y trouver une présence, une certaine communion. Les voies du Seigneur sont impénétrables, je ne peux pas savoir ce qui se passe entre elle et Lui. Mais je vous assure qu'il se passe quelque chose.

Pour terminer, je vous demande de prier pour notre deuxième enfant. Nous saurons demain si c'est un garçon ou une fille. Priez avec nous pour qu'il soit en santé et qu'il aime autant le bon Dieu.

Que Dieu bénisse les papas! Bénies aussi soient les mamans, qui nous guident à devenir de bons papas. Et rendons grâces à Dieu pour nos enfants qui nous amènent plus près de Son Amour!

Mathieu Binette.

samedi 16 mars 2013

Va et ne pèche plus

Ce matin je lisais le commentaire de l'évangile de ce dimanche de la part du Père Pascal Montavit sur le site News.va. Voici 'extrait dont j'ai envie de vous parler: "Mais Jésus doit encore libérer la femme adultère d’elle-même, de sa propre faute. Il lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus » (Jn 8,11). Il lui donne donc une parole de vie en lui indiquant le chemin à parcourir. Il lui fait confiance. Cette parole de miséricorde qui croit au repentir de l’homme et en sa capacité à se convertir est une parole de résurrection. La femme adultère la reçoit alors qu’elle n’osait même pas la demander. Mais Dieu la lui donne et lui offre ainsi un retour à la vie."

Dieu lui donne et lui offre ainsi un retour à la vie. Pour moi, c'est ici que la nouvelle vie de ce couple adultère commence. Je les vois, elle rentrant à la maison, pleine de regret mais pleine de joie. Je pense à son mari, cocufié. Et lui, comment réagira-t-il à cet événement?  Saura-t-il pardonner à sa femme aussi facilement que l'a fait Jésus? Pour Jésus, c'est facile: c'est le Bon Dieu en personne. Mais cet homme devra apprendre à refaire confiance. Il devra remettre l'amour au centre de son couple. La femme adultère devra retrouver cet amour perdu. Elle devra mettre une croix sur son désir de l'autre homme. Cet autre homme qui lui, n'a pas été condamné car dans la loi Juive, s'il n'est pas marié à ce moment il n'a rien à se reprocher.

Jésus, à l'image de son Père, n'est qu'amour, pardon et rédemption. Il place l'amour au centre de notre vie. En allant à sa rencontre il nous donne une vie nouvelle.

Je lis ça, et je me dis que grâce à mon baptême, j'ai l'opportunité de faire de mes manquements une semence pour l'amour. Je vous rappelle que je suis marié et père de 2 petites filles. Les occasions sont nombreuses pour me renouveler...